Premiers jours à Montréal

Premiers jours à Montréal

Me voilà donc arrivée à Montréal ! Mon avion a atterri le 28 août à 12h05 à l’aéroport Pierre-Eliott Trudeau, après 8h de vol dans un avion quasi vide.
Nous étions partis de la maison à 6h du matin, le réveil a bien piqué. J’avais vraiment peut dormi sous le coup de l’émotion et du stress du départ. Je vous passe les détails du départ et des larmes à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry et de mon vol pour me concentrer sur mon arrivée sur le sol canadien. (Certains le savent, je suis facilement malade en avion et 8h d’avion avec une grosse nausée, c’est pas le top. Surtout avec l’odeur de la nourriture de l’avion qui est vraiment pas de qualité. Mais cette fois-ci pas de gerbibag rempli !)

Quelques semaines auparavant je me suis inscrite au service Accueil Plus. Il s’agit d’un service qui facilite l’arrivée et les démarches à l’immigration des étudiants internationaux.
Il fallait rentrer le numéro de son vol, son numéro de passeport et de permis d’étude.
En descendant de l’avion j’ai juste dû suivre les flèches Accueil Plus. Je me suis donc retrouvée dans une ligne réservée à la douane. Le top ! Bref une fois ma déclaration de douane faite, je me suis dirigée vers un des deux comptoirs de la police aux frontières réservés. L’agent m’a donc remis mon permis d’étude et mon permis de travail coop pour mon stage. Puis je suis allée récupéré ma grosse valise jaune poussin et hop, direction la sortie. Entre le moment où je suis descendue de l’avion et où je suis sortie au niveau des arrivées, il dû s’écouler environ 15 minutes. Aux arrivées, il y a un petit kiosque Accueil Plus où on vous remet des documents utiles comme une carte du réseau des transports en commun ou encore un guide touristique de la ville de Montréal. Et si vous n’avez pas encore d’endroit où dormir, on vous donne accès à internet pour réserver un Airbnb ou une chambre en auberge de jeunesse.

Bref, comme je loge chez des amis de mes parents, je n’ai pas eu a galéré dans les transports avec tous mes bagages. France a eu l’extrême gentillesse de venir me chercher à l’aéroport. Une fois arrivée chez elle, il a été temps de passer quelques coups de téléphones en France pour dire que j’étais bien arrivée. Quelques toasts au beurre de cacahuète et des œufs brouillés et en avant pour une petite sieste car la journée commence à se faire longue. En me levant, je fais une petite liste rapide de ce que j’avais oublié. Mon windstopper de rando et un adaptateur de prise !
Puis France m’a emmenée faire les courses à l’épicerie. Alors l’épicerie c’est pas le petit truc qu’on a parfois dans le centre de nos petits villages, c’est plutôt le petit Inter du coin en terme de taille. En soi, ça ressemble vraiment à ce que l’on peut retrouver en France, sauf que les prix sont hors taxe.

Une fois rentrées, nous voilà en compagnie des trois garçons de France et de la copine de l’un deux. L’ambiance est là, mais malgré tout moi je m’endors. Il est 19h30. Ce soir c’est Poke bowls pour le repas et franchement c’était excellent ! Mais c’est pas tout, je commence sérieusement à piquer du nez. Il est 20h30 (2h30 du mat’ en France). Tant pis je vais me coucher !

Le lendemain je me suis réveillée aux alentours de 5h30 du matin mais j’ai réussi à me rendormir jusqu’à 9h. Après un petit déjeuner rapide, me voilà devant mon ordi à scanner mon permis d’étude pour le transmettre à l’université et à m’inscrire à mes derniers cours. Puis je regarde ce qu’il me reste à faire comme démarches, le tout en bonne compagnie.

Midi arrive vite. Après manger, je prends mon sac à dos et je pars à pied en direction du métro Henri Bourassa. Il se trouve à environ 20 minutes de marche de la maison de France. Une bonne petite balade le long d’un grand boulevard et me voilà arrivée. J’ai rendez-vous dans une heure avec les futurs colocs pour signer le bail. Il faut aussi que je retire 450 $ pour payer ma part du premier loyer. Le premier automate que je croise ne me propose que de retirer 400 $. Bon je me dis que je vais aller voir ailleurs. Je prends le métro pour aller à la station Snowdon où se trouve mon futur logement.

Il est 15h25 quand je retrouve Lucas et Titouan. Nous décidons d’aller dans les bureaux de l’administrateur et d’y attendre Kim là-bas. Le bail est signé, mais il me manque toujours de quoi régler et je n’ai pas pu retirer plus de 400 $ à l’autre distributeur croisé en arrivant. Titouan a eu la gentillesse de m’avancer 30 $ car il me restait 20 $ de ce que j’avais changé à l’aéroport. Sympa le début, la meuf, elle a déjà des dettes.
Bref je ne sais pas si vous aviez déjà payé un loyer en monnaie courante, mais honnêtement en billet posés sur la table, ça fait un peu parrains de la mafia.

1770 $ en recomptage

Bref une fois sortis, Kim et Titouan partent de leur coté et avec Lucas, nous nous rendons à l’université pour un party de rentrée. C’est un événement organisé pour la semaine d’accueil de l’université. Il y a un pub éphémère, de la musique et une super ambiance. C’est l’occasion de rencontrer d’autres étudiants dont (beaucoup) de français. Cela m’a permis de découvrir enfin mon nouveau campus, enfin une petite partie.

D’ailleurs, je vous offre donc mon tout premier selfie montréalais, devant le pavillon Roger Gaudry de l’Université de Montréal (le phallus de l’UdeM).

La bonne tronche d’immigrée qui subit le décalage horaire !

Mais la fatigue commence à se faire sentir, alors je suis assez vite rentrée.

Le lendemain, vendredi 9h, j’ai assisté à la séance d’information « UdeM : mode d’emploi pour les étudiants étrangers inscrits en programme régulier« . À cette occasion, on nous a offert un tote bag avec des plans des transports en commun, divers pamphlets des divers composantes de l’université et un manuel de survie de l’étudiant.e. Pendant cette séance, on nous a expliqué les démarches qu’il nous restait à faire pour avoir un dossier en règle, quelles étaient les dates importantes ou encore que Winter is coming et qu’on a intérêt à être prêts.

Après la séance, je suis partie sur une grosse visite du campus qui a duré presque 3h. Nous avons vu les principaux pavillons, les souterrains et le centre d’education physique et sportive de l’Université de Montréal (le CEPSUM). D’ailleurs le match de football (américain, celui des comédiens de pelouse s’appelle de soccer ici) de la rentrée se préparait quand nous y sommes passés. Je voulais aller voir le match dans la soirée mais il n’y avait plus de place en vente sur internet.

Honnêtement, ce campus est une ville à part entière. Trois stations de métro la desservent d’un bout à l’autre !
Bref cette visite a été l’occasion de rencontrer encore des françaises, donc une qui habite sur les bords du Léman.

petitragondin

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