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Un an après, le bilan
Et voilà cela va faire un an que j’ai officiellement émigré au Canada (enfin un peu plus vu que j’écris fin octobre).
Mais par où commencer ? Je dirai tout d’abord que vivre à l’étranger m’a donné le goût de voyager. J’ai grave envie de retourner en Écosse, de voir Cuba et même d’aller jusqu’au Cambodge ! J’avoue qu’avec la situation actuelle, c’est pas trop le moment de faire tout ça, mais qui sait, peut-être que ce blog deviendra un blog voyage plus général après mes études au Québec.
En tout cas je suis vraiment heureuse d’avoir eu le courage d’entamer toutes ces démarches de l’enfer pour partir vivre à l’étranger. Bon l’enfer, j’abuse un peu, il suffit juste de s’y prendre à temps dans les démarches et d’y croire, enfin c’est quand même l’enfer quand vous devez obtenir le formulaire SE 401-Q-102 auprès de la CPAM.
Même si ma vie montréalaise n’a pas forcément commencé de façon très fluide avec la galère du choix de cours, l’affiliation à la RAMQ super longue, l’achat de meubles, l’intoxication alimentaire et l’autoroute qui m’a empêché de dormir, vivre là-bas est vraiment une expérience unique. On y découvre une autre culture, une ville à l’atmosphère particulière et une nouvelle manière de vivre (du genre prendre en compte le facteur neige quand il faut se rendre quelque part). Et niveau de l’intégration, je pense que je suis plutôt pas mal ! J’ai même des amis québécois qui m’ont dit que j’étais une des françaises qui s’étaient le mieux intégrées qu’ils connaissaient, et ça m’a fait vraiment plaisir.
Les amis parlons-en. J’ai pu faire des rencontres fabuleuses à Montréal et aujourd’hui j’ai un petit cercle d’amis vraiment chouettes. Bon j’avoue qu’ils me manquent tous en ce moment et que j’ai bien hâte de les retrouver en janvier. Mais je prends mon mal en patience et 2021 arrivera bien assez vite !
Coté école maintenant. Oui hein parce qu’au départ, je suis quand même partie à Montréal pour avoir un diplôme. Après un an je vous avoue que là je suis un peu mitigée. J’ai pu découvrir un autre mode d’enseignement universitaire, où ce sont les étudiants qui font le cours, que j’ai vraiment adoré. J’ai pu faire des projets vraiment divers et variés tous plus intéressants les uns que les autres avec une mention spéciale pour le sac poisson, le musée-école avec le Château Dufresnes et l’article sur les memes et les musées. Cela dit pour une maîtrise qui à la réputation d’être une des meilleures dans le domaine, j’ai quand même eu des cours où j’ai appris plus dans les manuels qu’avec le contenu du professeur. Malheureusement avec l’arrivée de la Covid, on s’est un peu tous retrouvés au dépourvu et je pense que la période que nous traversons est très stressante pour les étudiants internationaux. Et personnellement je me suis sentie un peu abandonnée par mon université, surtout pour cette histoire de stage obligatoire. Mais globalement je suis plutôt satisfaite de l’enseignement que j’ai reçu jusqu’à présent.
Donc si je devais résumer, déménager au Canada est une expérience absolument incroyable que je ne regrette absolument pas… Et même avec la covid qui vient tout chambouler en cours de route, je le referai sans problème.
Aller comme j’ai manqué l’automne au Québec je vous offre un brin de l’automne haut-savoyard dans ma vallée un jour pluvieux !
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Ps : Les aventures montréalaises recommencent à partir du 12 janvier 2021, j’ai vraiment hâte. En attendant je vais vous écrire un petit article conseils à l’immigration à partir de mon expérience, vous parler de mon stage (de rêve) et pourquoi pas vous parler un peu de ce que j’ai fais en France ces trois derniers mois.
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