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La galère du logement
Ça y est mon précieux sésame pour aller faire deux années de maîtrise est arrivé, j’ai nommé le permis d’études ! Le prêt est enfin signé. Et en plus le papier de la CPAM pour que je puisse aller m’affilier à la RAMQ est en chemin jusqu’à ma boite aux lettres… Il ne me reste qu’à faire ma valise. Elle est pas belle la vie ?
Enfin presque, ce qui me manque encore c’est un logement. Et laissez-moi vous dire que trouver un logement à distance dans une ville qu’on ne connait absolument pas, c’est vraiment coton. Alors vous me direz : « Mais l’université n’a pas des chambres en résidence ? ». Bien sûr qu’elle en a. je suis juste 4326ème sur la liste d’attente pour en avoir une et j’ai fais ma demande en mars
Alors je me suis rabattue sur la recherche d’une coloc. Cela fait déjà un bon mois que je passe des heures devant mon écran à la recherche d’une chambre en colocation pour ma nouvelle aventure. Kijiji (l’équivalent de notre Bon Coin), la banque de logement hors campus de l’université et les groupes Facebook dédiés au sujet, tout y passe. Il faut tout regarder, la localisation, le budget, les charges, si c’est meublé, le nombre de colocs et éventuellement leur âge. J’avoue, je n’ai pas super envie de me retrouver avec des gens en première année de baccalauréat qui font le party tous les soirs. Et puis comme je vais avoir des cours dans trois universités différentes à Montréal (vive les programmes conjoints ! ), je souhaite un truc plutôt vers Outremont, le Plateau, la Côte-Saint-Luc ou encore la Côte-des-Neiges. Sans oublier les meubles ! Je vais difficilement les faire venir depuis la Haute-Savoie, donc du meublé ça serait carrément le top.
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Bref ça fait beaucoup de paramètres à prendre en compte ! Et entre les gens qui ne te répondent pas, ceux qui te disent « Contactez-moi quand vous serez arrivées à Montréal » et les bonnes petites arnaques (vous m’aurez pas les gars, je sais que le dépôt de caution pour un appart est illégal au Québec), c’est un peu la déprime.
Heureusement qu’il y a Lucas ! Avec qui je partage le parcours ce parcours du combattant qu’est l’immigration pour les études. Grâce à lui j’ai pu intégrer un groupe de personnes qui cherchent activement leur futur chez eux en colocation pour l’année à venir. Un grand merci à toi !
L’aventure continue !
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