Université

La rentrée universitaire

petitragondinseptembre 15, 2019

Je suis un peu en retard sur les événements mais il vaut mieux tard que jamais. Bref la rentrée universitaire était le 3 septembre. Ce qui est quand même relativement tôt par rapport à toutes les rentrées universitaires que j’ai pu faire dans ma petite vie d’étudiante.

Alors vous me direz « C’est très bien Pauline, mais en vrai tu fais ta rentrée en quoi ? ». Une question fort légitime. Pour la faire simple je rentre en maîtrise, soit l’équivalent de notre master, en muséologie (parce que oui j’ai déjà un master mais j’en veux un deuxième).
La muséologie quésako ? Il s’agit d’une discipline regroupant science et techniques concernant la conservation, le classement et la présentation des collections, ainsi que l’organisation et l’animation socioculturelle des musées.

Bref pour en revenir à nos moutons, la particularité de ma maîtrise est qu’il s’agit d’un programme conjoint entre deux universités : l’Université de Montréal (UdeM) et l’Université de Québec à Montréal (UQAM). Du coup j’ai cours sur deux campus universitaires !

Donc le 3 septembre me voilà vers 17h30 à l’UQAM en centre-ville pour mon tout premier cours de l’année qui s’intitule « Collections et conservation« . Tous les bâtiments sont nommés par des lettres que vous retrouvez dans le sigle de la salle de cours. Genre DC-3200 par exemple, ce qui veut dire que vous avez cours au bâtiment DC et dans la salle 3200 (qui se situe au 3ème étage), simple non ? Enfin j’ai quand même trouvé le moyen de me perdre. Et oui, tellement stressée à l’idée de ne pas trouver ma salle de cours, j’ai arpenté le bâtiment D de long en large en travers pendant 15 bonnes minutes. Chercher une salle de cours dans un bâtiment administratif c’est quand même un truc à faire. Enfin, je sors du bâtiment et prend mon téléphone pour trouver sur mon bon ami Google le bâtiment en question.

Me voilà donc arrivée devant la salle. C’est l’assistante de cours qui nous parlera aujourd’hui, le prof étant au congrès annuel de l’ICOM (International Concil of Museums) à Kyoto. Donc comme chaque premier cours de n’importe quelle matière, on nous présente le syllabus du cours, et puis les exigences pour les évaluations. Puis on a fait un tour de table pour se présenter, donner notre parcours universitaire, notre expérience et ce qui nous intéresse en muséologie. Ça permet de mettre des prénoms sur les têtes de ses camardes… Et de se rendre compte qu’on est deux nanas originaires de Haute-Savoie dans la promo. Si ça c’est pas drôle !
Bref le cours a pris fin plus tôt que prévu (normalement il fini à 21h).

Le jeudi 5 j’avais mes premiers cours d’ethnomuséologie et d’histoire et fonctions des musées. C’était très intéressant également. En ethnomuséologie, nous avons discuté de la mise en place des premières collections ethnographiques dans les musées et le lien avec la colonisation. en histoire et fonctions des musées, le cours a porté sur la définition d’un musée et l’identification des différentes missions des musées.

Ici, le cours magistral n’est pas trop de mise. On a des lectures à faire chaque semaine avant les cours et on discute autour des textes pendant le cours. La participation en cours est très importante et on a beaucoup de travaux à rendre au cours du semestre. Le tout est compté en pourcentage de la moyenne totale. Ça va être tough comme on dit ici, moi je vous le dis.
D’ailleurs en parlant de cours et tout, faut que je vous explique comment ça marche un peu ici. On paye au cours, donc par exemple si vous prenez 4 cours vous payez plus que 3. Et vous pouvez même prendre des cours au semestre d’été ! En théorie pour ma part une maîtrise c’est 4 semestres… Donc si tout va bien fin décembre 2020 je devrai avoir fini ma formation.

Dans ma maîtrise, le plan-type propose de prendre 4 cours pour les deux premiers semestres, le stage obligatoire au semestre d’été et le séminaire de maîtrise avec la rédaction du travail dirigé sur le semestre d’automne suivant.
J’ai donc pris 4 cours pour ce semestre… En plus de mes trois cours en muséologie, j’ai choisi de faire mon cours à choix dans une autre branche que la muséo.

Mais voilà, je suis actuellement dans un bourbier sans nom par rapport à ce cours à choix. Lorsque j’ai contacté les responsables de la formation pour avoir de l’aide sur mon choix de cours en juillet, on m’a conseillé de suivre un cours à HEC Montréal « logistiques des événements culturels« . En soi le cours bien top quoi ! Sauf que je me suis faite jeté une première fois par HEC quand j’ai demandé à suivre le cours, car celui-ci est réservé aux étudiants en DESS gestion organismes culturels.
Ma responsable des stages a donc passé quelques coups de téléphone et voilà qu’on me garde une place dans ledit cours. J’ai donc refais une demande d’inscription via la plateforme de mobilité de cours hors université. Et je me suis encore faite jetée pour le même motif que la première fois : « je ne suis en DESS gestion organismes culturels au HEC ». Nous sommes le 4 septembre. Mince alors !
De peur de ne pas avoir mon crédit, je me suis inscrite à un cours d’archéologie des matériaux à l’UdeM le lundi 9. Le cours est pas méga intéressant, il est centré sur les perles en verre et le travail demandé tout au long du semestre est plus important que dans mes cours de muséologie. J’avoue que j’ai carrément paniqué à me dire que si je mets tout bout à bout, je vais avoir une charge de travail vraiment énorme !
Et c’est là que, mardi 10 septembre, la personne en charge de m’inscrire au cours de HEC m’envoie un mail en me disant qu’il y a eu un problème et que la personne qui a traité ma demande la seconde fois n’était pas au courant que j’avais obtenu un laisser passer. Et elle m’a indiquée que malgré tout j’étais quand même inscrite au cours même si la demande de mobilité n’avait été refusée. La tuile, j’aurai donc pu aller au cours en question le lundi 9 ! J’ai deux cours de retard, donc 6h de cours à rattraper et le double de travail perso. (J’avais manqué le premier cours car il se donnait le 26 août et j’étais encore en France à ce moment-ci.)
La personne en charge de m’inscrire m’a donc demandé de refaire une demande de mobilité, mais cette fois-ci ce n’est pas HEC qui a refusé ma demande mais ma technicienne des dossiers étudiants a qui j’avais demandé de m’inscrire en archéologie des matériaux. Et tant que ma mobilité n’est pas acceptée je ne peux pas me désinscrire du cours du HEC. Entre temps j’ai quand même écrit à l’enseignant dudit cours pour lui demander s’il pense que je peux quand même le suivre malgré mon retard et pour lui c’est possible.

Et puis après une grosse discussion avec quelques uns de mes camardes, me voilà en pleine réflexion. Beaucoup de mes camardes étrangers ont fait le choix de ne prendre que 3 cours cette session et non 4 pour avoir le temps de s’adapter à leur nouvel environnement. Et ils prendraient le cours manquant sous la forme d’un séminaire que seuls les deuxièmes années peuvent prendre à l’Ecole du Louvre (pendant la rédaction du travail dirigé).
Du coup je me demande si je ne vais pas faire comme eux. Je ferai mon cours à choix au semestre prochain et je ne suivrai que mes 3 cours de muséologie ce semestre. Parce que en vrai avec tout le travail que j’ai déjà à faire, m’occuper des dernières démarches pour avoir un dossier en règle pour l’immigration et m’intégrer ça fait déjà beaucoup !

Anyway, je vais aller au cours de HEC ce lundi, voir à quoi cela ressemble et faire tout de même mes devoirs pour le cours en archéologie en plus. J’ai écris à la responsable des stages de ma formation pour lui demander un rendez-vous. Histoire que l’on discute de entre archéo et HEC, lequel je prends ou de si j’abandonne les deux cours pour ce semestre pour me concentrer sur tout le reste, sachant que le dernier jour pour annuler un cours sans frais c’est mercredi 18 septembre… Affaire à suivre.